reprise-communication-tourisme-destinations

L’épopée du voyage spatial 

Pour vous faire rêver, chers agents de voyage, et pour prendre un peu de hauteur quant aux difficultés terrestres que vous pouvez rencontrer pour concrétiser les demandes « vacances d’été 2021 » !

Alors que la France va doucement se réveiller de sa léthargie imposée, et que tous les professionnels sont sur les starting-blocks pour faire voyager leurs compatriotes, qui souffrent de n’avoir pu partir en vacances depuis aussi longtemps qu’un cycle de sommeil de la Belle au Bois Dormant, les projets d’Elon Musk ne souffrent de rien, eux,  surtout pas de la peur.

Pour preuve il rechercherait des volontaires pour un voyage spatial peut-être sans retour, qui aurait lieu à partir de 2026. « Attention, on ne force personne » dit-il et imagine t-on, avec un enthousiasme (éventuellement) pondéré…Vous sentez la thématique « vacances d’été » qui s’éloigne ?🤣

Intéressant d’apprendre que pour parcourir entre 57 et 400 millions de km – pas très précis – il faut moins d’un an 😲

En tout cas, ceux qui veulent passer à la postérité, et il y en aura sans nul doute, ont 5 ans pour se préparer à vivre à la martienne, ou à périr. Lisez donc l’article de GQ.

La guerre intergalactique a commencé : Musk vs Branson vs Bezos

Branson a réussi le 3e lancement de sa navette à 250 000$ la place, et a fait un bref aller-retour au-delà de la stratosphère, à 90 km de hauteur et à 3700km/h. Virgin Galactic et son SpaceShip sont concurrencés par Blue Origin de Bezos.

Il a été tellement rapide à élaborer son New Shepard et à faire ses lancements test, qu’il programme d’envoyer le grand gagnant de l’enchère qui s’élève au jour où je publie à 2,8M$, vivre l’extraordinaire expérience le 20 juillet prochain.

Un super marketing pour ce stratège dont la colossale fortune ne peut plus être utilisée qu’à monter des projets spatiaux.

Et c’est vrai que les images font rêver…

Alors que l’on discourt entre petites personnes terriennes de la meilleure façon de moins voyager, moins loin voire de ne plus voyager du tout, et en tout cas pas en même temps que tout le monde pendant les grandes vacances d’été, les portefeuilles du CAC, eux, s’excluent complètement du débat.

Entre décroissance et croissance extra-planétaire, l’espace est d’ores et déjà un « nouveau marché » et un produit « voyage » presque comme les autres. Ce n’est plus qu’une question de proportion.

 

La décroissance, la durabilité, l’économie circulaire : une autre ligne (la vôtre, sûrement)

 

Il semblerait que le confinement ait vu se créer des unions assez massives, un peu fragmentées certes, de très nombreux indépendants. On se retrouve face à des blocs qui pourraient faire véritablement la différence dans le futur, mués par une volonté de voir changer les règles du voyage, et par conséquent, changer leur monde à eux, en tant que professionnels. Le visage du tourisme mue et retrouve une jeunesse avec des projets durables, écosensibles.

😇Imaginez-vous en agence, proposer à vos clients des produits estampillés d’indices carbone, et les orienter vers les productions bas carbone, au lieu de regarder les prix, la qualité des services etc…Le nutri-score du séjour en quelques sortes.

Je suis certaine que des bons vendeurs vont réussir à intégrer ce paramètre dans leur vente, et que cela finira par devenir la norme.

Une démarche, très pragmatique, qui me parait actuellement être ce qui se fait de mieux dans le domaine, est proposée sur le site flockeo que j’ai connu grâce à Van Thai Nguyen, du DMC TTB Travel au Vietnam.

Parce qu’au moins, c’est très concret, et riche en opportunités. Le site vous permet de calculer vos émissions de Carbone et vous explique comment le faire de manière très simple. Vous pouvez mesurer ainsi si les activités touristiques que vous avez choisies polluent. Et vous adresser aux prestataires qui proposent des services à tendance durable directement depuis le site.

Je me fierai pour ma part à ce que je verrai concrètement quand tout va repartir, et mon attention se portera sur la destination dont on a vu véritablement les effets bénéfiques de sa non-fréquentation, notre baromètre, notre sérum de vérité à tous : Venise.

Rappelons-nous, Venise avant la crise c’était ça :

 

vacances-été-2021-venise-surtourisme
vacances-été-2021-venise-surtourisme
vacances-été-2021-venise-surtourisme

Pendant le premier confinement, c’est devenu :

vacances-été-2021-venise-surtourisme
vacances-été-2021-venise-surtourisme

Contraste, n’est-ce-pas ?

Non pas qu’il soit souhaitable que les prochains touristes vacances d’été 2021 soient des cygnes et des dauphins, mais quand même, 30 Millions de visiteurs en 2019 c’est gargantuesque et insupportable.  Je ne peux faire aucune prédiction pour ma part mais…

Le maire de Venise en 2020 a annoncé une taxe de débarquement et une limitation du nombre de touristes dans la ville. Quid du modus operandi : néant.

Par contre, on opère une stratégie de diversification des revenus en louant les logements touristiques aux étudiants, et de grands projets urbains et maritimes sont prévus pour réorienter les débarquements dans la lagune, et tenter de réduire la pollution.

J’en parle dans mon post Linkedin.

Pour comparaison, le Maroc en 2019, c’est 13 millions de touristes. Sur l’ensemble du pays.

 

Été 2021, alors on en est où ?

 

Et le Maroc pleure en ce mois de mai, car l’espace aérien n’est toujours pas ouvert, alors que la situation sanitaire semble être contrôlée, et que c’est l’heure des résas pour les vacances d’été. Une mauvaise et incompréhensible décision, que relate Maroc Hebdo en titrant : « pas d’espoir ».

Les voyageurs vont naturellement s’orienter vers la Tunisie, la Turquie et l’Egypte, dont le mois d’Avril a été prometteur.

Mais parlons plutôt de l’Europe et faisons un petit tour d’horizon.

  • Ouverts avec restriction

📍Grèce : on vaccine les populations insulaires, pour les protéger et rassurer les touristes. On oscille entre mesures sanitaires et catastrophe économique, donc la saison a démarré le 14/05. Tous les européens peuvent y aller.

📍Espagne : en Andalousie, c’est le beau fixe, les bars et restaurants sont déjà ouverts, depuis longtemps, la réouverture des boites de nuit arrive à grand pas. Avec un très faible taux d’incidence depuis plusieurs semaines, c’est une destination sûre.

📍Italie : Réouverture au 19/05 et plus de quarantaine pour les européens.

📍Portugal : ok aussi, les bars et restos sont ouverts jusqu’à 22h30

📍Pologne, Suède, Suisse, Autriche, Slovénie, Croatie, Bosnie, Montenégro, Bulgarie, Moldavie

  • Non ouverts aux touristes ou aux français

Norvège, Finlande, Lettonie, République Tchèque, Hongrie

  • ouverts avec quarantaine

Islande, Royaume-Uni, Irlande, Ecosse, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Roumanie, Slovaquie.

  • sans aucune restriction (donc probablement en détresse économique)

Albanie, et la Macédoine du Nord.

Et le pass sanitaire ?

 

La double vaccination permet déjà à certains pays d’éviter la quarantaine du retour.

Aujourd’hui, le projet de loi est acté, et un accord a été trouvé également entre tous les états européens, Islande, Suisse et Lichtenstein inclus.

Cela n’influera pas sur les déplacements cet été, d’autant que des problématiques liées à la version digitale et l’utilisation d’un QR Code global ont été mises à jour.

Lire l’article du figaro.

 

Conseils en communication pour l’été :

 

 

✔Rassurez !

Démystifiez le parcours de vos clients, ôtez-leur leurs craintes quant à partir et apportez des preuves que tout se passe bien.

Demandez à vos clients déjà rentrés ou aux DMC des photos pour démontrer la réalité sanitaire.

✔Communiquez avec fiabilité

Vous n’avez plus envie de gérer des remboursements, des retours en catastrophe. Communiquez sur les destinations sûres et évitez celles dont on ne sait pas encore à l’heure actuelle ce qu’elles ont décidé pour cet été.

✔Identifiez les plus fortes demandes (réalisables)

et communiquez ardemment sur celles-ci. Bref, on ne s’éparpille pas.

Vos supports préférés pour cette période seront : la Newsletter et les réseaux sociaux.

Les demandes en rédaction : les voyages en Europe, quasiment exclusivement. Préparation de l’automne avec les long-courriers.

Pour les DMC France : en attente toujours de la clientèle extra-européenne, séduire la clientèle non anglaise qui est encore très contrainte dans ses déplacements.

 

Les résas reprennent et vous manquez de temps ?

Confiez-moi la rédaction de vos newsletters car c’est le moment, et je veux que vous réussissiez votre saison été 2021 !